Monday, April 30, 2018

Appel à contributions : "Les modes en management : du conformisme à l'innovation"


Appel à contributions de La Revue des Sciences de Gestion (La RSG) 
coordonné par 
David Autissier (maître de conférences HDR à l’IAE Gustave Eiffel de l’UPEC) 
et 
Romain Zerbib (enseignant chercheur HDR a l’ICD BS) 

en partenariat avec

 la Chaire ESSEC 
de l’Innovation Managériale et de l’Excellence Opérationnelle (IMEO) 
et RH Info. 


 La théorie des modes managériales est née au milieu des années 1980 avec les travaux de Midler (1986) et d’Abrahamson (1986). Il s’agit d’une théorie qui estime que le mimétisme, le conformisme et la quête de légitimité tendent à expliquer la diffusion d’un mode de management au sein des organisations (bonheur au travail, entreprise libérée, etc.)

La théorie des modes managériales est née d’une série d’observations pour le moins étonnantes. Depuis environ 40 ans, les pratiques de gestion suivent un cycle de vie de plus en plus court, marqué par des pics de popularité de plus en plus élevés. Le cas du « management par la qualité totale », illustre parfaitement ce phénomène. En 1985, Lawler et Mohrman observent que la quasi-totalité des 500 plus grandes firmes mondiales a entrepris un projet de « management par la qualité totale ». Or, trois années plus tard, Castorine et Wood (1988) soulignent que 80 % d’entre elles ont abandonné ce projet au profit d’un dispositif jugé plus performant. L’exemple du « management par la qualité totale », bien qu’il demeure particulièrement bien documenté, n’est qu’une référence parmi d’autres. Les théoriciens des modes managériales analysent ces phénomènes de diffusion à l’aune de la sociologie des modes, c’est-à-dire, qu’ils appréhendent les phénomènes d’adoption comme une marque de subordination aux normes sociales. Ils estiment plus exactement que la diffusion d’un mode de management répond à un cycle de vie générique quel que soit l’outil en question (invention, découverte, explosion, déclin) (Midler, 1986). 

Les dirigeants les plus réputés auraient en effet tendance, notamment pour se distinguer, à adhérer très tôt aux nouvelles pratiques de gestion, et le désir d’être associé à cette « élite » inciterait les managers à imiter ce comportement. Les premiers adoptants perdraient alors le prestige associé à l’exclusivité de ladite pratique et se tourneraient de façon ponctuelle vers une nouvelle approche, moins répandue, pour réaffirmer leur individualité… d’où la succession sans fin des modes managériales. Autrement dit, lorsque des organisations peu connues, ou réputées pour être peu innovantes, adoptent une nouvelle pratique de gestion, les entreprises leaders et progressistes s’apprêtent à l’abandonner. Mais qu’en est-il au juste de l’impact de ces phénomènes sur le fonctionnement de l’organisation ? Quel regard doit-on porté sur ces manifestations complexes ? Quels risques et quels potentiels pour l’entreprise et le manager ? 


 Voici quelques pistes de réflexions (non exhaustives) :

  • Pourquoi et comment un modèle de management devient-il une tendance sur le marché ? 
  • Le bonheur au travail, l’entreprise libérée, (etc.) sont-elles des modes éphémères sans aucun fondement ? Ou bien de véritables leviers de performance ? Comment distinguer le bon grain de l’ivraie ? 
  • Les modes managériales constituent-elles un danger pour l’entreprise ? Peuvent-elles altérer son identité ? Contrarier sa culture ? Limitent-elles les efforts de différenciation sur le marché? 
  • Les managers doivent-ils rompre avec la mode ? Quels avantages et quels préjudices en termes de carrière individuelle, d’efficacité organisationnelle ? 
  • Les modes managériales sont-elles essentielles au fonctionnement des organisations ? Favorisent-elles une culture et un langage communs nécessaires à la formulation et à l’exécution de la stratégie ? Ou menacent-elles la trajectoire souhaitable de l’entreprise 
  • Comment inventer de nouveaux modèles de management ? Quelle organisation et quel leadership permettent de stimuler l’innovation managériale ? 
  • Pourquoi et comment faire de son modèle de management une tendance sur le marché ? Quels bénéfices pour l’entreprise et la marque employeur (attraction, réputation, statut, etc.) ? 
  • Comment meurent les tendances managériales ? Quels impacts pour les suiveurs et les promoteurs ? 

Instructions aux auteurs 

Date limite de soumission : 1er septembre 2018 
Mise en forme de l’article scientifique (pour une publication dans La RSG) : http://www.larsg.fr/mise-en-page-des-articles/

Mise en forme de la chronique d'expert (pour une publication dans RH info) : entre 4000 et 7000 caractères (espaces compris), avec une photo HD et une courte biographie.

Créée en 1999, RH info est la première communauté RH francophone sur le web avec ses presque 30000 lecteurs : un lieu d’opinion, excluant toute démarche publicitaire ou mercatique. Elle se compose d’un site servant de bibliothèque, avec près de 2000 articles en base, et de lieux d’échanges très actifs sur les Réseaux Sociaux (49991 abonnés au groupe RH info sur LinkedIn ; 26387 Followers sur Twitter ; 5155 fans Facebook). Les articles publiés sur RH info sont lus en moyenne 1782 fois. 


Les propositions d’articles sont à envoyer à romainzerbib@larsg.fr 

Comité scientifique


  • Michel Albouy, Professeur senior à Grenoble Ecole de Management et professeur émérite à l’Université Grenoble Alpes, 
  • José Allouche, Professeur des Universités, IAE de Paris, 
  • David Autissier, Maitre de conférences, HDR, Université Paris-Est Créteil, Directeur de la Chaire ESSEC du changement et de la Chaire ESSEC IMEO, 
  • Michel Barabel, Maitre de conférences, Université Paris-Est Créteil et Professeur Affilié à Sciences Po Executive Education, 
  • Isabelle Barth, Professeur des Universités, Université de Strasbourg, 
  • Patrick Bouvard, Rédacteur en chef de RH info, 
  • Jacques Igalens, Professeur des Universités, IAE de Toulouse, fondateur de l’AGRH, 
  • Olivier Meier, Professeur des Universités, UPEC, 
  • Christophe Midler, Professeur des Universités, Directeur de recherche du CRG de l'Ecole Polytechnique, 
  • Philippe Naszalyi, Professeur des Universités associé à l'Université d'Evry-Val d'Essonne, 
  • Gilles Paché, Professeur des Universités, Aix-Marseille Université, 
  • Jean Marie Perreti, Professeur des Universités, Université de Corse, 
  • Yvon Pesqueux, Professeur, Titulaire de la chaire « Développement des Systèmes d’Organisation » du Conservatoire National des Arts et Métiers », 
  • Jean Michel Plane, Professeur des Universités, Université de Montpellier, Directeur du laboratoire CORHIS (EA 7400), 
  • Romain Zerbib, Enseignant-chercheur HDR, ICD BS / chercheur associé à la chaire ESSEC IMEO.

Thursday, April 26, 2018

Workshop Tendances culinaires, prospective et créativité ESSEC - FERRANDI - AgroParistech

J'ai été heureux de participer à l'animation de l'atelier sur le design de concepts culinaires innovants  avec nos collègues de l'école FERRANDI et de l'AgroParisTech. Au programme : Tendances culinaires et prospectives, storytelling, design culinaire et construction de l'expérience client.


Ce workshop a été organisé par le Pr. Frédéric Oble, ESSEC Business School, Département Marketing et des collègues de FERRANDI et de l'AgroParisTech.

Monday, April 16, 2018

Department Seminar Series - Stefano Tasselli - Rotterdam School of Management - Tuesday May 22nd 2018


The Management Department
Department Seminar Series


Stefano Tasselli 

Rotterdam 

School of Management


 Tuesday, May 22nd 2018

   Room N231 at 10:00 am (4.00 p.m in Singapore)

Theme“IN GOOD COMPANY”: AN ALTER-CENTRIC INTERPRETATION OF NETWORK CENTRALITY IN ORGANIZATIONS.”

   Abstract: Tracking social network dynamics among professionals in a hospital department, we investigate the role of alters’ motivation in explaining change in ego’s network position over time. Motivational orientations affect the kind of co-workers with whom people preferentially interact in the workplace, such that people high in communal motives prefer to establish ties with co-workers occupying central positions in organizational social networks. This effect driven by motivation results in a systematic network centrality bias: the personal network of central individuals (individuals with many incoming ties from colleagues) contains more supportive and altruistic people than the personal network of individuals who are less central (individuals with fewer incoming ties). Our findings contribute to a better understanding of the alter-centric psychological foundations of an individual’s network centrality and call for further empirical research on how alters’ motives affect the development of an individual’s social networks in organizations.”

Monday, March 26, 2018

Management Department MOS - Jan Lepoutre - April 3rd 2018


The Management Department & The Research Center
- MOS  WORKSHOP -

Jan lepoutre
will present his paper

 Tuesday, April 3rd 2018

   Room N231 – 9:15 a.m in Cergy
3:15 p.m in Singapore

Theme: The private provision of common pools: the case of electrical vehicle recharging infrastructure”



Abstract: In the past 120 years, electrical vehicle markets have emerged and died on several occasions. While the origins of these failures are multiple, the non-emergence of available and accessible recharging infrastructure for off-grid electrical transport has been a recurring bottleneck for electrical vehicles to spread as a technology. With current increased pressure on automakers to develop electrical cars, the question therefore still remains "who will develop the recharging infrastructure for EV recharging"? We explore this question using a combination of the theory of economic goods and sociological theories of market emergence. Our analysis provides a framework for the development of industry shared resources, which currently has been focused mostly on upstream R&D or industry-wide standard-setting processes and does not include the development of shared complementary assets.

Department Seminar Series - Bart Clarysse - ETH Zurich - April 10th 2018


The Management Department
Department Seminar Series
BART CLARYSSE

ETH Zurich

 Tuesday, April 10th 2018
   Room N231 at 10:00 am (5.00 p.m in Singapore)

Theme“Sowing the Seed of Failure: Organizational Identity Dynamics in New Venture Evolution”

   Abstract: “New ventures in nascent markets often morph from one organizational form to another, while still developing their organizational identity. We study how the organizational identity of a new venture co-evolves with such a process of continuous morphing. To shed light on this process, we conduct an in-depth longitudinal field study of a new venture developing a technology to transform Internet websites for mobile devices. The venture morphs from one organizational form to another successfully once, but fails in its second attempt to pivot. Comparing the successful and the unsuccessful change, we find that the successful morphing relies on the ability to crystallize the role identities of organizational members in line with organizational identity. However, as an unintended consequence, the role identities rigidify and inhibit further adaptation. The explanation lies in the surprisingly strong influence of one stakeholder: the venture capitalist that provides resources to the firm. Through involvement in co-development of the business model, recruitment, and the implementation of routines, the committed venture capitalist accelerates the crystallization of role identities, yet that also leads to an inflexible organizational identity, which inhibits subsequent change.”


   Keywords: organizational identity, organizational form, role identity, entrepreneurial processes,
   venture capital, new venture growth 

Tuesday, March 20, 2018

La vaccination animale au service de la lutte contre l'antibiorésistance : intervention du Pr. Fourcadet

Le 15 Mars se tenait à l'Assemblée Nationale, sous le haut patronage de Monsieur le Député Jean-Baptiste Moreau, une table ronde sur la vaccination animale au service de la lutte contre l'antibiorésistance. J'ai été heureux d'apporter ma contribution à ce thème en présentant les conditions du succès d'une labellisation des viandes "Sans Antibiotiques".  

L'usage des antibiotiques entraine habituellement des antibiorésistances. Autrement dit, en absence d'un renouvellement satisfaisant de l'arsenal thérapeutique, l'efficacité des traitements antibiotiques diminue. Des infections considérées autrefois comme bénignes, lorsque l'on disposait d'un ensemble d'antibiotiques efficaces, peuvent être particulièrement problématiques. Plusieurs antibiotiques sont utilisés pour traiter les personnes et les animaux. Un usage immodéré, chez l'homme comme chez l'animal, peut entrainer des antibiorésistances. L'usage des antibiotiques doit donc être parfaitement réfléchi chez l'homme comme chez l'animal, et de préférence réservé aux situations où l'on ne peut s'en passer. Il existe parfois des solutions de remplacement, par exemple sous forme de vaccins. C'est le cas en production animale. 

L'équipe du Député Jean-Baptiste Moreau m'avait sollicité pour explorer les possibilités de labellisation des viandes "sans antibiotiques" et leur attrait possible pour les consommateurs. Dans l'éventualité où ce type de label serait, pour les consommateurs, un signal de qualité pour lequel ils seraient prêts à payer un prix supérieur à une viande non labellisée, il serait alors plus facile pour les  acteurs des filières de production animale de remplacer l'antibiothérapie par une vaccination, si celle-ci s'avérait, in fine, plus onéreuse. 

Concernant les produits alimentaires, plusieurs labels "Sans" existent déjà. Ils sont, en général, décriés par les autres opérateurs car ils sont trompeurs. Ils donnent l'impression que les viandes  non labelisées contiennent des antibiotiques, ce qui n'est pas le cas. En fait, les animaux ne peuvent être traités pendant une période de plusieurs jours avant leur abattage. Cette période est suffisamment longue de telle sorte que les éventuels résidus du traitement soient éliminés par l'animal. Par ailleurs, de nombreux animaux sont sains, et donc ne subissent pas de traitement, même s'ils ne sont pas labellisés.





Wednesday, March 14, 2018

Department Seminar Series Olivier Chatain - HEC - March 27th 2018


The Management Department
Department Seminar Series

Olivier Chatain
HEC Paris



Tuesday, March 27th 2018
   Room N231 at 10:00 am (5.00 p.m in Singapore)


Theme “Demand-side attributes and resource reconfiguration in human-capital-intensive-firms”

   Abstract: “We investigate how demand-side attributes influence the reconfiguration of micro-level resources—human assets—by human-asset-intensive-firms when staffing incoming client projects. Using fine-grained data on M&A legal mandates outsourced by clients to M&A law firms (suppliers), we find that suppliers are less likely to reconfigure their human assets on incoming client projects when the supplier has provided prior services to the focal client, but are more likely to reconfigure their human assets when the scope of the client relationship across different service lines is broader.  In addition,  suppliers reconfigure less for high status clients, but are more likely to reconfigure when a client has a greater proclivity to switch business between multiple suppliers.  Finally, we show that the size of a supplier’s client portfolio, which relates to resource management complexity, lowers reconfiguration.  Overall, our paper contributes to the literatures on resource reconfiguration, human capital and the micro-foundations of resource-based theory.” Keywords: Resource reconfiguration; Demand-side strategy; Microfoundations of resource-based theory; Strategic human capital; Buyer-supplier relationships


Friday, March 9, 2018

Groupe de Réflexion sur le Futur des Protéines d'AgrIdées (Société des Agriculteurs de France) - Contribution d'Olivier Fourcadet

Le groupe de réflexion sur le futur des protéines du Think Tank AgriDées m'avait convié hier (8 mars 2018) à présenter ma perception des évolutions (historiques et futures) des attentes des consommateurs sur la viande et les autres sources de protéines. 

L'offre alimentaire est en train d'évoluer rapidement avec l'apparition en France et à l'étranger de nouveaux produits riches en protéines végétales. Ces produits sont, pour un nombre grandissant de consommateurs, des substituts à la consommation de viande. 

Ma tentative de décryptage des évolutions repose sur une approche centrée sur le consommateur. Ce mot est aujourd'hui un mot valise qui confond les différentes identités qui nous habitent : le mangeur, le shopper, le cuisinier ... et le citoyen. Ces différentes identités répondent de manière différente, selon les contextes, aux sollicitations. Interrogée sur un trottoir, une personne mettra en activité la personnalité citoyenne, alors que dans le rayon d'un supermarché celle-ci sera camouflée par la personnalité Shopper et pourra ne pas prendre part aux délibérations de l'achat. Comme le rappelle Bernard Lahire dans son ouvrage l'homme pluriel, ces personnalités sont parfois en contradiction, en pensée comme en action. Le pouvoir des contextes explique pourquoi une personne dit une chose et se comporte différemment. Si cette observation n'est pas nouvelle, on note cependant une distance plus grande entre les discours et les actes, ce qui rend le décryptage des consommateurs à l'aide de techniques standards de plus en plus délicat.

Parmi les autres composantes significatives des évolutions, il est important de rappeler que les bénéfices de la consommation sont coproduits lors de l'acte de consommation. S'agissant d'un produit alimentaire, lorsque celui-ci est mangé et digéré, physiologiquement, socialement, ou psychologiquement. Le mangeur est donc une des deux composantes de la production de bénéfices avec le produit. Le mangeur expert (le "bon" mangeur) est celui qui, comme un bon cuisinier est en mesure de faire des miracles avec quelques ingrédients, est capable d'extraire le plus grand nombre de bénéfices d'un produit. Manger cela s'apprend.  Or on observe que le mangeur moderne est de moins en moins expert. Autrement dit, s'il est encore capable de noter une différence gustative entre deux produits différents et il est de moins en moins capable d'attribuer une valeur à cette différence faute d'en tirer les bénéfices. C'est différent, mais cela se vaut ! Dans le cas du vin, un novice entretiendra avec deux vins aux qualités différentes pour un amateur une relation bien moins forte, souvent limitée à un plaisir hédonique simple et rapide, alors qu'un amateur y lira l'histoire d'un terroir, s'acharnera à en découvrir la complexité... pour finalement en tirer des bénéfices qui ne sont pas encore accessibles au novice. Cela explique également pourquoi les consommateurs, de moins en moins experts, sont de moins en moins fidèles : ils sont de plus en plus de difficultés à juger la valeur de deux produits différents. Tout se vaut ! Alors, pourquoi acheter le produit le plus cher ?

Olivier Fourcadet, Pr. de Stratégie et Filières Agroalimentaires, ESSEC dpt de Management.




Engagement : Olivier Fourcadet - Avis N°79 du Conseil National de l'Alimentation - Gestion de Crise et Alimentation : Enseignements tirés de la crise de L'ESB


Olivier Fourcadet, Pr. au département Dpt Management de l'ESSEC, a participé aux travaux du Conseil de National de l'Alimentation et plus particulièrement au retour d'expérience sur la crise de la vache folle et la gestion de crise en 2016 et 2017.


Olivier a réalisé, à la demande du CNA, une étude visant à explorer la représentation mentale de la crise de l'ESB par la méthode des cartes cognitives. La méthode et les résultats sont présentés dans l'Avis N°79 du CNA. Cet avis a été adopté en séance plénière le 16 octobre 2017 à l'unanimité moins deux abstentions. 


Tuesday, February 20, 2018

Department Seminar Series HILA LIFSHITZ-ASSAF - NEOMA - March 13th 2018




The Management Department
Department Seminar Series

 Hila Lifshitz-Assaf
NYU


 Tuesday, March 13th 2018
   Room N231 at 10:00 am (5.00 p.m in Singapore)

Theme:  “Navigating Through the Fog of Self-Organizing for Accelerated Innovation: 

A Study of Makeathons’ Product Development Process”


   Abstract: “The literature is extensive on “the innovation journey” of new product development processes in traditional forms of organizing that span months or years. Recently, hackathons and makeathons suggest accelerating the innovation process, the “journey,” into a “sprint” of only a few days. Moreover, this accelerated process is self-organized, absent of structure or guidance. The existing innovation literature would expect these ambiguity-enhancing conditions to result in failure to produce new working products. Yet this process often leads to working, innovative products. To investigate this puzzle, we closely study the product development process of 13 projects across two assistive technology makeathons. We find divergent reactions to these conditions that play a critical role in enabling successful development of working products for individuals with disabilities under this extremely limited time frame or not. Some projects navigated through the fog of self-organizing for innovation by “setting a course,” reducing ambiguity, while other projects were “tacking” through the fog, sustaining the self-organizing process and ambiguity. From a temporal perspective, the same time frame was interpreted very differently: the course setting projects compressed time whereas the tacking projects deepened time, perceiving this time frame to be discontinuous to their past and future ones. Only tacking projects were able to produce functioning new products by the end of the makeathon. This study contributes to theories on innovation processes, self-organizing, and temporality."

A

Management Department MOS - Maciej workiewicz - A Behavioral Theory of Problemistic Search

The Management Department & The Research Center
- MOS  WORKSHOP -

Maciej workiewicz

will present his paper

Tuesday, March 6th 2018
   Room N231 – 9:15 a.m in Cergy
4:15 p.m in Singapore

Theme: A Behavioral Theory of Problemistic Search”


Abstract: One of the central ideas in the Behavioral Theory of the Firm is that when organizations’ performance falls below aspirations, search is triggered to find solutions to the performance shortfall. However, empirical results on this triggering effect have been mixed. We argue and show based on a computational model, that these mixed results arise because aspirations not only function as a triggering mechanism but also encode the performance feedback into a simpler binary (satisfactory/ unsatisfactory) format better suited to boundedly rational decision makers. Our encoding view of aspirations not only explains prior mixed results but also leads to specific predictions under what conditions search will occur