Tuesday, March 26, 2019

Appel à Projets de Recherche : Atelier Prospectif la Vie Robomobile


Direction Générale des Infrastructures, des Transports et de la Mer (Service de l'administration générale et de la stratégie, Mission des transports intelligents) lance un appel à projets de recherches.

La phase 1 (appel à idées) est ouverte jusqu'au 3 avril 2019 - 12h.

(Submission électonique et documents de l'appel à projets accessible



Contexte
Pour alimenter ces réflexions, la Direction générale des infrastructures, des transports et de la mer -DGITM a commandité en 2017 et 2018, au titre de l’Atelier prospectif La vie robomobile, une première vague de travaux de recherche auprès de ses partenaires fondateurs, l’IFSTTAR et le LAET. Ces travaux, dont les derniers s’achèveront fin 2019, sélectionnés à raison de leurs thématiques prioritaires pour l’Atelier, permettent déjà, au travers des restitutions d’étape, d’animer le cercle des participants à l’Atelier et de fournir des éléments solides de réflexion notamment pour les acteurs publics.

Objectifs de l'appel
Pour entretenir cette dynamique et élargir le champ des disciplines et approches mobilisées, la DGITM a choisi de lancer en 2019, et, sous réserve de la disponibilité des budgets les années ultérieures, des appels publics annuels à projets de recherche, ouvert à l’ensemble de la communauté scientifique. C’est l’objet du présent document.
Cet appel comporte deux volets :
le volet « appel thématique », recouvrant quatre axes de recherche principaux ;
et, en complément, un volet « appel blanc », pour lequel les équipes sont libres de déposer des propositions sur tout autre thème qui pourrait utilement enrichir les réflexions des membres de l’Atelier.

L’objectif reste de susciter des travaux de recherches partageables dans divers domaines méritant intérêt pour nourrir les réflexions de l’Atelier, avec une priorité claire pour les questionnements inédits, pionniers ou sous-investigués dans l‘offre disponible de recherche et de prospective au plan mondial. Au-delà des 4 thèmes identifiés, jugés prioritaires, le volet « blanc » doit permettre aux équipes intéressées de proposer des projets sur des sujets encore plus nouveaux, inattendus ou décalés, dans la mesure où nous reconnaîtrons leur pertinence vis-à-vis de nos objectifs généraux de travail.

LE VOLET « APPEL THEMATIQUE » : LES 4 AXES DE RECHERCHES ET LES THÉMATIQUES ASSOCIEES
Si les thématiques sont classées suivant quatre axes, les projets soumis pourront couvrir plusieurs de ces axes. La proposition dans ce cas devra être explicite quant aux axes couverts.

Axe 1 – Infrastructures et équipements
Les infrastructures et leurs équipements, tant physiques que numériques, qui accueilleront ou supporteront le déploiement des véhicules autonomes posent de nombreuses questions.
La qualité (et le niveau de maintenance) de l’infrastructure physique (route, rue) et plus généralement de « l’infrastructure urbaine » et pour l’urbain de l’espace public au sens large, est un sujet d’interrogation majeur, en particulier au regard des investissements à consentir et à leur maintenance. Par ailleurs, la question de l’infrastructure numérique (au sens large : toutes les couches numériques se greffant sur l’infrastructure physique et qui permettent de déployer des services, de la cartographie numérique au support de connectivité V2I et V2V), utilisant différentes technologies, devient également cruciale.
Il ne s’agira pas ici d’appréhender ces problématiques sous l’angle de la technologie.

Questions de recherche (liste non limitative) :
 Comment gérer l’intrication de générations d’infrastructures multiples, tant physiques que
numériques ou urbaines, à l’obsolescence accélérée ?
 Les standards routiers (routes et rues) d’aujourd’hui et de demain : qu’est ce qui ne ferait plus sens dans une mobilité robomobile ?
 Quelle réversibilité pour ces nouvelles infrastructures ? Comment permettre la cohabitation( ou non) entre véhicules autonomes et non autonomes, ou de mobiles/systèmes présentant différents degrés d’autonomie ou de supervision ?
 Quels sont les enjeux stratégiques et économiques autour des mutations des infrastructures physiques et numériques, de l’investissement à la maintenance, de l’adaptabilité à la résilience ?

 Axe 2 – Structuration sociale
La course technologique et industrielle, à l’échelle mondiale ou continentale, se concentre jusqu’à présent sur l’objet « véhicule autonome » (y compris VL, navettes, PL, bus, robotaxis…). L’enjeu pour les innovateurs est de réussir à faire rouler le premier un véhicule le plus autonome possible, de la manière la plus convaincante possible, et d’être le premier à préfigurer les usages futurs de transport de personnes et de marchandises.
Dès lors, l’introduction progressive ou rapide, limitée ou massive, de ces machines robomobiles (véhicules, robots, matériels mobiles, mobilier, etc.), en ville, en périphérie urbaine ou dans le rural, entraînera des nouveaux types d’interactions : entre les individus et ces machines, entre les machines elles-mêmes, entre les individus dans un environnement différent de l‘environnement actuel, entre les machines et les infrastructures. En ce sens le VA peut être caractérisé comme une machine sociostructurante
(ou « machine sociale »). Il en ressort un enjeu de design social de ces interactions et de
ces relations entre les différents acteurs ou composantes de ces écosystèmes territoriaux en émergence.

Questions de recherche (liste non limitative) :
 En quoi le VA amène-t-il à de nouvelles interactions sociales ?
 Qu’est-ce que ces interactions sociales nous laissent entrevoir sur des évolutions possibles de nos modes de vie ?
 Comment les usages du VA peuvent-ils répondre aux aspirations des territoires et des
quartiers qui se sentent délaissés ?
 Quelles opportunités et quelles menaces ? Quelle place pour l’intervention (ou non) de l’Etat ? Quels champs d’application du principe de subsidiarité ?

 Axe 3 – Travail et emploi
Deux axes de réflexion semblent prioritaires :
* dans le secteur du transport : conducteurs de bus ou de poids lourds, chauffeurs de taxi, livreurs : comment ces professions vont-elles être impactées ? Quelles sont les tâches, hors conduite, opérées par ces conducteurs (information, manutention, réparation…), et comment seraient-elles réallouées si le conducteur disparaît ?
* mais beaucoup plus largement, avec une robomobilité généralisée, on peut imaginer des révolutions plus profondes de l’organisation du travail et des modes de production : lieux de travail itinérants, le véhicule robomobile comme lieu, voire lieu-outil de travail, …
Aussi, même si les mobilités non professionnelles connaissent aujourd’hui une croissance plus importante que les déplacements liés au travail, il n’en demeure pas moins que les systèmes de transports et la gestion des réseaux, demeurent fortement structurés par la réponse aux besoins de déplacements des pointes du matin et du soir. L’introduction d’une dose de robomobilité, voire d’une généralisation de ces solutions de mobilité autonome, est-elle de nature à impacter, modifier, transformer les mobilités liées au travail ? La question peut également être posée de manière symétrique : en quoi les évolutions propres au monde du travail et du marché de l’emploi, pourraientelles inspirer le design des solutions robomobiles ? Le rapport à la temporalité du travail quotidien est bien sûr en jeu.
Il ne s’agit pas ici de traiter la question du travail et de l’emploi face à l’automatisation croissante, mais bien de dégager ce qui pourrait être spécifiquement lié à la vie robomobile.

 Axe 4 – Imaginaires de la robomobilité des personnes
Le XXe siècle aura vu l’avènement des transports motorisés, puis la démocratisation de l’automobile, suivie de sa massification : devenue le véhicule universel, dominant et indispensable à toutes les classes de populations, à tous les types de territoires et pratiquement à toutes les zones du monde. Cette réalité imprègne toujours très fortement les imaginaires des transports et de la mobilité, à tel point que certains pourraient voir dans les projets de véhicule autonome, le prolongement de la promesse originelle de l’épopée automobile. Il semble donc essentiel d’être capable d’analyser, décrypter, démystifier, les imaginaires autour de la robomobilité, tels qu’ils sont proposés par les promoteurs du véhicule autonome, ou à l’inverse, tels qu’ils sont critiqués par ses détracteurs.
Il faut là encore entendre le VA comme un objet pluriel, bien au-delà du véhicule individuel. Dans la science-fiction classique, par exemple, l’immense majorité des véhicules autonomes ne sont pas la propriété de leurs passagers, et cela constitue un imaginaire collectif ou au moins partagé.

L’Atelier prospectif s’intéresse tout particulièrement aux systèmes de représentations, aux croyances, aux valeurs qui sous-tendent les innovations robomobiles. Quelles sont les visions de la société qui sont proposées ? Qu’est-ce que l’histoire des grandes évolutions socio-techniques peut nous apprendre ? Quels sont les messages, les mots, les images, les références culturelles, qui sont utilisés ? Quelle influence de ces imaginaires sur les décisions individuelles ou collectives, sur la place de la robomobilité dans la société, les modes de vie ?

C. LE VOLET « APPEL BLANC »
En complément de ces quatre axes thématiques identifiés comme prioritaires, le présent appel comporte un volet blanc. Toutes les propositions pouvant présenter un intérêt pour alimenter les réflexions de l’Atelier sont attendues dans ce cadre.
Ces propositions pourront par exemple porter sur des enjeux transversaux, tels que ceux liés à la justice sociale, à l’équité territoriale, à l’éthique, à la protection de la vie privée, au contrôle social, à la gouvernance, à l’économie, aux nouveaux services, aux structures de marché ou encore à l’environnement pourront être traités dans ce cadre. Les approches innovantes et les sujets inattendus sont par principe les bienvenus.

MOS WORKSHOP - Ioana Lupu - Tuesday, April 9th 2019 - 9:15 am


The Management Department & The Research Center

- MOS  WORKSHOP -


Ioana Lupu
will present her paper



Tuesday, April 9th 2019
   Room N231 – 9:15 a.m. in Cergy
3:15 p.m. in Singapore



Theme: Optimal Busyness. Temporality of Control and Control of Temporality in Professional Service Firms


Abstract: How do professionals experience and cope with sustained busyness? This paper explores how and why individuals who regularly work long hours are drawn to prefer and maintain busyness even during quieter periods. This is puzzling in the light of current work-life balance studies which emphasize individuals’ desire to strike a balance between work and private life. Drawing on 146 interviews and more than 300 weekly diaries from two professional service firms, we advance prior research on temporality and organizational control. We do this by theorizing the temporality of controls, which we define as the ability of controls to craft busyness as an attractive and desirable temporal experience. We show how in response to controls individuals respond by attempting to control temporality through time manipulation and body instrumentalization in order to create optimal busyness, a state characterized by a balance between perceived controls and autonomy, where individuals feel in control of temporality

Monday, March 11, 2019

Department Seminar Series - Julien Jourdan - PSL Paris Dauphine U - Tuesday, March 26th 2019


The Management Department
Department Seminar Series


Julien Jourdan

PSL- Paris Dauphine U

 Tuesday, March 26th 2019
   Room LE CLUB  at 10:00 am

Theme"Now Serving...Freedom Fries": The Effect of Stigma on the Political Behavior of Foreign Multinational in the United States”


   Abstract: We explore how foreign MNEs strategically respond to political stigmatization, that is, deliberate attempts by government officials at publicly discrediting firms. The documented strategies MNEs may use to mitigate their liability of foreignness, which require sustained effort over time, may not be effective to cope with a sudden rise of hostility in a host country. We predict that MNEs’ responses involve a combination of buffering and bridging corporate political activities. Because stigma makes targeted MNEs undesirable partners to politicians, these firms may increase lobbying expenses in critical issues related to the stigma to buffer their operations from external turbulence, mostly through external lobbyists. Targeted MNEs may also increase donations to political candidates less likely to participate in stigmatization as a way to bridge with more supportive political audiences in the long term. We test and find support for these ideas in a quasi-experiment that exploits the exogenous assignment of political stigmatization to MNEs coming from the United Nations Security Council’s member countries opposing the US-led Iraq invasion in 2003. We estimate differences-in-differences parameters in a sample of 977 different MNEs in 137 different industries, spanning from 1998 to 2007. Our results extend the literature by showing how MNEs respond to sudden increases in liability of foreignness, and by offering a clearer causal mechanism of its effects on MNE political activity. Moreover, differently from previous work on the interaction between social and political strategies that portray politicians as evaluators of firms’ social performance, we show how firms strategically adjust their political strategies when politicians actively seek to damage their sociopolitical capital.

Wednesday, March 6, 2019

Department Seminar Series - Michael G. Jacobides - LBS - Friday, April 5th 2019


The Management Department

Department Seminar Series


Michael G. Jacobides
LBS

Friday, April 5th 2019

   Room LE CLUB  at 10:00 am

Theme“Scope Transformation and Relatedness in U.S. Banking: Patterns and Performance Implications”

   Abstract: Using a novel database of the organizational structure of bank holding companies, this paper presents the first population-wide study of the transformation in business scope in a sector, with particular focus on where banks expand. We show that moving into new areas has a significantly higher impact than diversifying into existing areas, and that expanding scope hasa negative impact on average performance. However, as financial intermediation has evolved over twenty-five years, a shifting set of different activities became associated with “core banking”, with relatedness itself changing over the banking sectors’ history. Banks that expand activity scope while staying close to this evolving core have attained net performance benefits. We thus confirm the value of relatedness, and document its evolutionary features and performance impact.).