Monday, March 26, 2018

Management Department MOS - Jan Lepoutre - April 3rd 2018


The Management Department & The Research Center
- MOS  WORKSHOP -

Jan lepoutre
will present his paper

 Tuesday, April 3rd 2018

   Room N231 – 9:15 a.m in Cergy
3:15 p.m in Singapore

Theme: The private provision of common pools: the case of electrical vehicle recharging infrastructure”



Abstract: In the past 120 years, electrical vehicle markets have emerged and died on several occasions. While the origins of these failures are multiple, the non-emergence of available and accessible recharging infrastructure for off-grid electrical transport has been a recurring bottleneck for electrical vehicles to spread as a technology. With current increased pressure on automakers to develop electrical cars, the question therefore still remains "who will develop the recharging infrastructure for EV recharging"? We explore this question using a combination of the theory of economic goods and sociological theories of market emergence. Our analysis provides a framework for the development of industry shared resources, which currently has been focused mostly on upstream R&D or industry-wide standard-setting processes and does not include the development of shared complementary assets.

Department Seminar Series - Bart Clarysse - ETH Zurich - April 10th 2018


The Management Department
Department Seminar Series
BART CLARYSSE

ETH Zurich

 Tuesday, April 10th 2018
   Room N231 at 10:00 am (5.00 p.m in Singapore)

Theme“Sowing the Seed of Failure: Organizational Identity Dynamics in New Venture Evolution”

   Abstract: “New ventures in nascent markets often morph from one organizational form to another, while still developing their organizational identity. We study how the organizational identity of a new venture co-evolves with such a process of continuous morphing. To shed light on this process, we conduct an in-depth longitudinal field study of a new venture developing a technology to transform Internet websites for mobile devices. The venture morphs from one organizational form to another successfully once, but fails in its second attempt to pivot. Comparing the successful and the unsuccessful change, we find that the successful morphing relies on the ability to crystallize the role identities of organizational members in line with organizational identity. However, as an unintended consequence, the role identities rigidify and inhibit further adaptation. The explanation lies in the surprisingly strong influence of one stakeholder: the venture capitalist that provides resources to the firm. Through involvement in co-development of the business model, recruitment, and the implementation of routines, the committed venture capitalist accelerates the crystallization of role identities, yet that also leads to an inflexible organizational identity, which inhibits subsequent change.”


   Keywords: organizational identity, organizational form, role identity, entrepreneurial processes,
   venture capital, new venture growth 

Tuesday, March 20, 2018

La vaccination animale au service de la lutte contre l'antibiorésistance : intervention du Pr. Fourcadet

Le 15 Mars se tenait à l'Assemblée Nationale, sous le haut patronage de Monsieur le Député Jean-Baptiste Moreau, une table ronde sur la vaccination animale au service de la lutte contre l'antibiorésistance. J'ai été heureux d'apporter ma contribution à ce thème en présentant les conditions du succès d'une labellisation des viandes "Sans Antibiotiques".  

L'usage des antibiotiques entraine habituellement des antibiorésistances. Autrement dit, en absence d'un renouvellement satisfaisant de l'arsenal thérapeutique, l'efficacité des traitements antibiotiques diminue. Des infections considérées autrefois comme bénignes, lorsque l'on disposait d'un ensemble d'antibiotiques efficaces, peuvent être particulièrement problématiques. Plusieurs antibiotiques sont utilisés pour traiter les personnes et les animaux. Un usage immodéré, chez l'homme comme chez l'animal, peut entrainer des antibiorésistances. L'usage des antibiotiques doit donc être parfaitement réfléchi chez l'homme comme chez l'animal, et de préférence réservé aux situations où l'on ne peut s'en passer. Il existe parfois des solutions de remplacement, par exemple sous forme de vaccins. C'est le cas en production animale. 

L'équipe du Député Jean-Baptiste Moreau m'avait sollicité pour explorer les possibilités de labellisation des viandes "sans antibiotiques" et leur attrait possible pour les consommateurs. Dans l'éventualité où ce type de label serait, pour les consommateurs, un signal de qualité pour lequel ils seraient prêts à payer un prix supérieur à une viande non labellisée, il serait alors plus facile pour les  acteurs des filières de production animale de remplacer l'antibiothérapie par une vaccination, si celle-ci s'avérait, in fine, plus onéreuse. 

Concernant les produits alimentaires, plusieurs labels "Sans" existent déjà. Ils sont, en général, décriés par les autres opérateurs car ils sont trompeurs. Ils donnent l'impression que les viandes  non labelisées contiennent des antibiotiques, ce qui n'est pas le cas. En fait, les animaux ne peuvent être traités pendant une période de plusieurs jours avant leur abattage. Cette période est suffisamment longue de telle sorte que les éventuels résidus du traitement soient éliminés par l'animal. Par ailleurs, de nombreux animaux sont sains, et donc ne subissent pas de traitement, même s'ils ne sont pas labellisés.





Wednesday, March 14, 2018

Department Seminar Series Olivier Chatain - HEC - March 27th 2018


The Management Department
Department Seminar Series

Olivier Chatain
HEC Paris



Tuesday, March 27th 2018
   Room N231 at 10:00 am (5.00 p.m in Singapore)


Theme “Demand-side attributes and resource reconfiguration in human-capital-intensive-firms”

   Abstract: “We investigate how demand-side attributes influence the reconfiguration of micro-level resources—human assets—by human-asset-intensive-firms when staffing incoming client projects. Using fine-grained data on M&A legal mandates outsourced by clients to M&A law firms (suppliers), we find that suppliers are less likely to reconfigure their human assets on incoming client projects when the supplier has provided prior services to the focal client, but are more likely to reconfigure their human assets when the scope of the client relationship across different service lines is broader.  In addition,  suppliers reconfigure less for high status clients, but are more likely to reconfigure when a client has a greater proclivity to switch business between multiple suppliers.  Finally, we show that the size of a supplier’s client portfolio, which relates to resource management complexity, lowers reconfiguration.  Overall, our paper contributes to the literatures on resource reconfiguration, human capital and the micro-foundations of resource-based theory.” Keywords: Resource reconfiguration; Demand-side strategy; Microfoundations of resource-based theory; Strategic human capital; Buyer-supplier relationships


Friday, March 9, 2018

Groupe de Réflexion sur le Futur des Protéines d'AgrIdées (Société des Agriculteurs de France) - Contribution d'Olivier Fourcadet

Le groupe de réflexion sur le futur des protéines du Think Tank AgriDées m'avait convié hier (8 mars 2018) à présenter ma perception des évolutions (historiques et futures) des attentes des consommateurs sur la viande et les autres sources de protéines. 

L'offre alimentaire est en train d'évoluer rapidement avec l'apparition en France et à l'étranger de nouveaux produits riches en protéines végétales. Ces produits sont, pour un nombre grandissant de consommateurs, des substituts à la consommation de viande. 

Ma tentative de décryptage des évolutions repose sur une approche centrée sur le consommateur. Ce mot est aujourd'hui un mot valise qui confond les différentes identités qui nous habitent : le mangeur, le shopper, le cuisinier ... et le citoyen. Ces différentes identités répondent de manière différente, selon les contextes, aux sollicitations. Interrogée sur un trottoir, une personne mettra en activité la personnalité citoyenne, alors que dans le rayon d'un supermarché celle-ci sera camouflée par la personnalité Shopper et pourra ne pas prendre part aux délibérations de l'achat. Comme le rappelle Bernard Lahire dans son ouvrage l'homme pluriel, ces personnalités sont parfois en contradiction, en pensée comme en action. Le pouvoir des contextes explique pourquoi une personne dit une chose et se comporte différemment. Si cette observation n'est pas nouvelle, on note cependant une distance plus grande entre les discours et les actes, ce qui rend le décryptage des consommateurs à l'aide de techniques standards de plus en plus délicat.

Parmi les autres composantes significatives des évolutions, il est important de rappeler que les bénéfices de la consommation sont coproduits lors de l'acte de consommation. S'agissant d'un produit alimentaire, lorsque celui-ci est mangé et digéré, physiologiquement, socialement, ou psychologiquement. Le mangeur est donc une des deux composantes de la production de bénéfices avec le produit. Le mangeur expert (le "bon" mangeur) est celui qui, comme un bon cuisinier est en mesure de faire des miracles avec quelques ingrédients, est capable d'extraire le plus grand nombre de bénéfices d'un produit. Manger cela s'apprend.  Or on observe que le mangeur moderne est de moins en moins expert. Autrement dit, s'il est encore capable de noter une différence gustative entre deux produits différents et il est de moins en moins capable d'attribuer une valeur à cette différence faute d'en tirer les bénéfices. C'est différent, mais cela se vaut ! Dans le cas du vin, un novice entretiendra avec deux vins aux qualités différentes pour un amateur une relation bien moins forte, souvent limitée à un plaisir hédonique simple et rapide, alors qu'un amateur y lira l'histoire d'un terroir, s'acharnera à en découvrir la complexité... pour finalement en tirer des bénéfices qui ne sont pas encore accessibles au novice. Cela explique également pourquoi les consommateurs, de moins en moins experts, sont de moins en moins fidèles : ils sont de plus en plus de difficultés à juger la valeur de deux produits différents. Tout se vaut ! Alors, pourquoi acheter le produit le plus cher ?

Olivier Fourcadet, Pr. de Stratégie et Filières Agroalimentaires, ESSEC dpt de Management.




Engagement : Olivier Fourcadet - Avis N°79 du Conseil National de l'Alimentation - Gestion de Crise et Alimentation : Enseignements tirés de la crise de L'ESB


Olivier Fourcadet, Pr. au département Dpt Management de l'ESSEC, a participé aux travaux du Conseil de National de l'Alimentation et plus particulièrement au retour d'expérience sur la crise de la vache folle et la gestion de crise en 2016 et 2017.


Olivier a réalisé, à la demande du CNA, une étude visant à explorer la représentation mentale de la crise de l'ESB par la méthode des cartes cognitives. La méthode et les résultats sont présentés dans l'Avis N°79 du CNA. Cet avis a été adopté en séance plénière le 16 octobre 2017 à l'unanimité moins deux abstentions.